Patrimoines en mouvement est un musée virtuel où l’on retrouve des trésors du quotidien - objets usuels ou rituels, images et autres documents anciens ou contemporains - en provenance de musées bien réels, répartis sur tous les continents. Ces trésors illustrent des activités communes à tous les êtres humains : vêtements et bijoux, objets de croyances ou de prières, jeux et jouets, etc. Reliés par thèmes, ils expriment la diversité des réponses que chaque culture apporte à des préoccupations communes. D’autres musées sont invités à se joindre à cette plateforme. Et tous les ethnologues en herbe peuvent associer leurs propres trésors aux collections en les téléchargeant à titre individuel ou en participant aux ateliers "Musées Maisons".
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Coordonnée par l’Association Ethnologues en herbe, la plateforme collaborative "Patrimoines en mouvement" (PEM) a été initiée grâce au soutien du Fonds Francophone des Inforoutes (Institut de la Francophonie Numérique de l’Organisation Internationale de la Francophonie), en partenariat avec l’Ecole du Patrimoine Africain, le Centre des Arts de la Bibliothèque d’Alexandrie, le Centre de Recherche et de Scolarisation de l’Université de Yaoundé, l’Institut Fondamental d’Afrique Noire de Dakar, le LAMIC de l’Université de Laval, le Musée du Paysan Roumain.
Elle fait suite à une collaboration avec des musées ethnographiques du Togo, du Bénin, du Vietnam, du Québec, de Bulgarie.
Cette plateforme s’ouvre à d’autres partenaires avec lesquels l’association met en place des ressources et ateliers pédagogiques : non seulement des musées, mais aussi des fonds ethnographiques d’institutions culturelles ou des fonds documentaires privés.
Cette ressource contribue à l’objectif premier de l’Association Ethnologues en Herbe, à savoir favoriser l’éducation à la diversité culturelle pour favoriser le respect et le dialogue interculturels.
Dédiée aux patrimoines culturels, elle s’inscrit dans le suivi des Conventions internationales telles que la Convention de l’UNESCO concernant le patrimoine mondial, culturel et naturel en 1972 ou la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en 2003. Il contribue à la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO sur la diversité des expressions culturelles en 2005, par les volets dédiés à la coopération internationale entre les entreprises culturelles et le volet éducatif qui préconise une sensibilisation des publics jeunes à la diversité des expressions culturelles.
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